Se lancer dans la recherche d’un disque dur externe peut vite donner le tournis, mais rassurez-vous, c’est bien plus simple qu’il n’y paraît. Pour faire court, tout dépend de ce que vous comptez en faire. Si la vitesse et la bougeotte sont vos priorités, un SSD externe rapide et portable sera votre meilleur allié. Si, au contraire, vous cherchez un maximum d’espace sans vous ruiner, un HDD externe de bureau fera parfaitement l’affaire.
Comment choisir le bon disque dur externe

La quête du disque dur externe parfait commence toujours par une question toute simple : « Pour quoi faire ? ». Que vous soyez photographe jonglant avec d’énormes fichiers RAW, étudiant transportant vos projets d’un amphi à l’autre, ou simplement prévoyant en voulant archiver vos souvenirs, vos besoins personnels vont directement orienter le choix.
Ce guide est là pour vous accompagner pas à pas. On va décortiquer la technologie ensemble, sans jargon technique indigeste, en s’appuyant sur des comparaisons simples pour que tout devienne limpide.
Imaginez un HDD comme un immense hangar de stockage : parfait pour archiver des tonnes de données à moindre coût. Le SSD, lui, c’est plutôt une voiture de sport : il vous donne un accès quasi immédiat à vos fichiers, taillé pour la performance pure.
Notre but ? Vous donner toutes les cartes en main pour que vous puissiez faire un choix éclairé, qui colle parfaitement à vos activités et à votre budget.
Comprendre les critères essentiels
Pour faire le bon choix, il y a quelques points clés à examiner. Ce sont eux qui feront toute la différence au quotidien. Voici les éléments que nous allons passer en revue ensemble :
- La technologie de stockage : C’est le grand match, la différence fondamentale entre HDD et SSD.
- La capacité : De combien de place avez-vous vraiment besoin ?
- La connectique : USB-C, Thunderbolt… quel port choisir pour ne pas être bridé par la vitesse ?
- Le format : Plutôt nomade avec un disque portable ou sédentaire avec un modèle de bureau ?
Chaque critère a son importance, de la vitesse de transfert de vos fichiers à la solidité de votre appareil sur le long terme. Et si vous êtes curieux d’autres innovations, notre section dédiée au matériel high-tech regorge de comparatifs et de guides d’achat. En suivant nos conseils, vous trouverez le compagnon de stockage idéal, celui qui ne vous lâchera jamais.
Comprendre la différence fondamentale entre HDD et SSD

Avant toute chose, pour bien choisir votre disque dur externe, il faut saisir le match qui se joue en coulisses : HDD contre SSD. Derrière ces deux acronymes se cachent des technologies radicalement différentes, et votre choix va directement influencer votre confort au quotidien.
Imaginez le HDD (Hard Disk Drive) comme un bon vieux tourne-disque. Pour trouver une information, un bras mécanique doit se déplacer physiquement sur des plateaux magnétiques qui tournent à toute vitesse. C’est une technologie éprouvée, fiable et surtout très abordable pour stocker d’énormes quantités de données.
De l’autre côté, le SSD (Solid State Drive) est l’équivalent d’une bibliothèque entièrement numérique. Il utilise de la mémoire flash – la même que dans votre smartphone ou une clé USB. Résultat ? Aucune pièce en mouvement, et donc un accès quasi instantané à vos fichiers.
La vitesse, une différence qui se voit au quotidien
Le premier choc, c’est la vitesse. Un SSD externe peut être de 5 à 20 fois plus rapide qu’un HDD externe classique. Et croyez-moi, ce n’est pas juste un chiffre sur une boîte ; ça change complètement la donne.
Avec un SSD, copier un dossier de plusieurs gigas de photos prend quelques secondes, là où un HDD vous fera patienter de longues minutes. Si vous travaillez directement depuis votre disque externe – montage vidéo, retouche photo, musique – un SSD rendra vos logiciels bien plus fluides et réactifs. Pareil pour les jeux : les temps de chargement sont littéralement pulvérisés.
Pour un pro ou un créatif où chaque minute est précieuse, le gain de temps du SSD est un avantage majeur. En revanche, pour de l’archivage pur où l’on touche rarement aux fichiers, la vitesse d’un HDD est souvent bien suffisante.
Robustesse et fiabilité pour les nomades
L’absence de pièces mécaniques rend les SSD bien plus solides. Un HDD, c’est fragile. Une chute, même de faible hauteur, ou des secousses un peu trop fortes peuvent endommager le bras de lecture et condamner vos données.
Un SSD, lui, encaisse bien mieux les aléas de la vie nomade. Si vous baladez votre disque dans un sac à dos, le SSD est un choix de sécurité évident. En prime, il consomme moins d’énergie, ce qui est toujours bon à prendre pour l’autonomie de votre ordinateur portable.
Voici un petit tableau pour y voir plus clair :
| Caractéristique | Disque Dur HDD (Mécanique) | Disque SSD (Mémoire Flash) |
|---|---|---|
| Vitesse de transfert | Lente (environ 100-150 Mo/s) | Très rapide (500 Mo/s à plus de 2000 Mo/s) |
| Robustesse | Fragile, sensible aux chocs | Très résistant, idéal pour le transport |
| Capacité maximale | Très élevée (jusqu’à 20 To et plus) | Élevée, mais plus limitée que les HDD |
| Coût par Go | Très faible | Plus élevé |
| Idéal pour | Sauvegarde, archivage, stockage de masse | Travail, jeux, transport de fichiers |
Cette évolution a clairement bousculé le marché. La tendance est massivement à l’adoption des SSD pour leurs performances. Cependant, les bons vieux disques durs restent imbattables pour les besoins de stockage massif à petit prix, comme les serveurs domestiques (NAS) ou l’archivage sur le long terme. D’ailleurs, la part des disques durs portables traditionnels de 2,5 pouces a chuté, ne représentant plus que 28 % du marché mondial récemment. Pour ceux que l’avenir du stockage intéresse, vous pouvez lire les analyses détaillées du marché des disques durs sur Recoveo.
Le coût et la capacité : l’éternel arbitrage
On en vient au nerf de la guerre : le budget. Et c’est là que le HDD garde un avantage écrasant. Pour un même prix, vous aurez beaucoup, beaucoup plus d’espace de stockage avec un HDD qu’avec un SSD.
Le calcul est vite fait : si votre seule priorité est d’avoir un maximum de téraoctets pour le moins cher possible, le HDD est indétrônable. C’est la solution parfaite pour archiver des années de photos de famille, votre collection de films ou les sauvegardes complètes de vos ordinateurs.
À l’inverse, si la vitesse et la solidité comptent plus que la capacité brute, investir dans un SSD, même plus petit, sera bien plus malin. Au final, le choix entre HDD et SSD est toujours une histoire de compromis entre la vitesse, la durabilité et le prix au gigaoctet.
Quelle capacité de stockage choisir pour vos fichiers ?
Choisir la bonne capacité pour son disque dur externe, c’est un peu comme prévoir la taille de son dressing : il faut assez de place pour aujourd’hui, mais surtout anticiper ce qu’on y mettra demain. Un téraoctet (To), ça peut paraître énorme, mais c’est l’unité de mesure qui va vous éviter de vous sentir à l’étroit dans quelques mois.
La première étape, c’est de faire un petit état des lieux. Jetez un œil à l’espace que vos fichiers occupent déjà sur votre ordinateur. C’est votre point de départ, mais ça ne raconte que la moitié de l’histoire.
La vraie question est : à quelle vitesse cet espace va-t-il se remplir ? Si vous êtes photographe et que vous songez à passer au format RAW, ou si vous vous mettez à filmer en 4K, vos besoins en stockage ne vont pas juste augmenter, ils vont exploser.
Une règle d’or toute simple : prenez vos besoins actuels et multipliez-les par deux, voire par trois. Vous vous offrez ainsi une marge de manœuvre confortable pour les 2 à 3 prochaines années, ce qui vous évitera de devoir racheter un nouveau disque bien trop vite.
À quoi correspond un téraoctet, concrètement ?
Pour que ces chiffres prennent vie, voici quelques estimations pratiques. Bien sûr, tout dépend de la qualité et de la compression de vos fichiers, mais ça donne un excellent ordre de grandeur.
Que peut contenir un disque de 1 To ?
- Photos : Environ 250 000 photos prises avec un smartphone de 12 mégapixels.
- Vidéos : Près de 500 heures de vidéo en Full HD (1080p).
- Jeux : Entre 10 et 20 jeux récents, qui pèsent facilement plus de 50 Go chacun.
Un disque de 1 To est souvent le point d’entrée parfait pour un étudiant ou pour des sauvegardes occasionnelles. C’est idéal pour transporter des documents et quelques projets multimédias sans se ruiner.
Et avec un disque de 4 To ?
- Photos : Des centaines de milliers de clichés, y compris en format RAW, qui est bien plus lourd.
- Vidéos : Environ 200 heures de vidéo en 4K, un format notoirement gourmand en espace.
- Jeux : Une belle bibliothèque de jeux, avec encore de la place pour les prochaines sorties.
Cette capacité de 4 To représente un excellent compromis pour beaucoup de monde, que ce soit les familles qui veulent archiver des années de souvenirs ou les créateurs de contenu amateurs.
On observe d’ailleurs un intérêt grandissant pour les capacités plus importantes. En France, la recherche pour des modèles comme le « disque dur externe 5 To » connaît des pics réguliers, souvent au gré des promotions. Cela montre bien que le besoin de stocker localement reste une préoccupation majeure pour beaucoup, surtout quand les fichiers deviennent de plus en plus lourds. Pour creuser le sujet, vous pouvez consulter les tendances du marché du stockage sur Accio.
Des scénarios concrets pour trouver la bonne taille
Finalement, c’est votre propre usage qui dictera le meilleur choix. Voici quelques profils types pour vous aider à vous situer.
- L’étudiant ou le nomade : Un SSD portable de 1 To à 2 To est le compagnon de route idéal. Il offre assez de place pour les cours, les logiciels et les loisirs, le tout dans un format rapide, léger et résistant.
- Le photographe amateur ou la famille : Un HDD de bureau de 4 To à 8 To est un excellent investissement. Il permet d’archiver des dizaines de milliers de photos et de vidéos familiales sans jamais se poser la question de l’espace, le tout pour un coût par gigaoctet imbattable.
- Le vidéaste ou créateur de contenu pro : Là, il faut voir grand, très grand. Un SSD rapide d’au moins 2 To à 4 To est quasi obligatoire pour travailler sur les projets en cours. Il sera souvent secondé par un HDD de 8 To, 12 To ou plus pour l’archivage sur le long terme. Les rushs vidéo en 4K ou 8K remplissent les disques à une vitesse folle.
- Le gamer passionné : Les jeux modernes sont de vrais gloutons. Un SSD externe d’au moins 2 To devient la norme pour installer sa bibliothèque de jeux et, surtout, pour réduire les temps de chargement qui peuvent gâcher l’expérience.
En résumé, le choix de la capacité est un arbitrage entre votre budget d’aujourd’hui et vos besoins de demain. Il est souvent plus judicieux d’investir un peu plus au départ pour un disque plus grand, plutôt que de se retrouver à jongler avec plusieurs disques quelques mois plus tard.
Formats et connectiques : le duo qui fait toute la différence

Bien choisir son disque dur externe, ce n’est pas qu’une question de gigaoctets ou de technologie. Le format physique et la connectique sont deux piliers de votre décision. C’est ce duo qui va dicter à la fois la facilité de transport de vos données et la vitesse à laquelle vous pourrez y accéder. Imaginez : un SSD ultra-performant branché sur un vieux port USB lent, c’est comme avoir une voiture de course coincée dans les bouchons. Tout ce potentiel est complètement gâché.
Le format, lui, c’est avant tout une question de mode de vie. Est-ce que ce disque va vous suivre partout, dans votre sac à dos ? Ou va-t-il plutôt rester sagement sur votre bureau pour gérer vos sauvegardes ? La réponse vous aiguillera tout droit vers l’une des deux grandes familles de disques externes.
Disque portable ou disque de bureau : lequel choisir ?
Le format de votre disque a un impact direct sur votre quotidien. Chaque catégorie a été pensée pour des besoins spécifiques, avec ses propres forces et faiblesses.
- Le disque portable (format 2,5 pouces) : C’est le meilleur ami des nomades. Compact, léger, il se glisse sans problème dans une sacoche d’ordinateur. Son immense avantage, c’est qu’il est auto-alimenté. Un seul et unique câble USB suffit pour transférer les données et l’alimenter en électricité. C’est la solution rêvée pour les étudiants, les photographes sur le terrain ou quiconque jongle entre plusieurs machines.
- Le disque de bureau (format 3,5 pouces) : Plus costaud et plus lourd, ce type de disque a besoin de sa propre prise de courant pour fonctionner. Mais cette contrainte cache un atout majeur : un coût par téraoctet bien plus intéressant et des capacités de stockage qui peuvent atteindre des sommets, dépassant souvent les 20 To. C’est le choix logique pour l’archivage de masse, les sauvegardes complètes de l’ordinateur familial ou pour un poste de travail fixe.
En résumé, si vous êtes souvent en déplacement, même occasionnellement, un disque portable s’impose comme le choix le plus pratique. Pour du stockage sédentaire et volumineux, le format de bureau reste économiquement imbattable.
Démystifier le jargon des connectiques
La connectique, c’est le pont qui relie votre disque à votre ordinateur. C’est elle qui va définir la vitesse de pointe de vos transferts de fichiers. Si vous négligez ce détail, vous risquez de ne jamais profiter de la pleine puissance de votre disque.
Pensez au port de votre ordinateur comme à une porte. Peu importe la vitesse à laquelle vos données peuvent courir, si la porte est trop étroite, tout le monde va devoir ralentir. Choisir la bonne connectique, c’est s’assurer d’avoir une porte assez large pour éviter les embouteillages.
Voici un petit tour d’horizon des connecteurs que vous allez croiser :
- USB 3.0 / 3.1 / 3.2 (Type-A et Type-C) C’est la norme la plus courante. L’USB-A, c’est le port rectangulaire classique que l’on connaît tous. L’USB-C, c’est ce petit connecteur ovale et réversible, beaucoup plus moderne. Les débits varient selon la génération (de 5 Gbit/s à 20 Gbit/s), mais l’USB-C est en train de s’imposer partout. Pour mieux comprendre les configurations matérielles actuelles, n’hésitez pas à consulter notre comparatif des meilleurs ordinateurs portables.
- Thunderbolt 3 et 4 Même si le connecteur ressemble à s’y méprendre à de l’USB-C, le Thunderbolt est une technologie bien plus musclée. Avec des débits qui grimpent jusqu’à 40 Gbit/s, c’est le Graal des professionnels de la vidéo, des musiciens et de tous ceux qui manipulent des fichiers gigantesques au quotidien. Un disque Thunderbolt 4 offrira des performances de premier ordre, mais attention, il faut un ordinateur compatible pour en profiter pleinement.
Pour un usage courant comme les sauvegardes ou le transport de documents, un disque en USB 3.2 est amplement suffisant et présente un excellent rapport performances/prix. Par contre, si vous êtes un créateur de contenu qui jongle avec des vidéos 4K ou 8K, investir dans un disque Thunderbolt est une décision très sage qui vous fera gagner un temps précieux. Un dernier conseil : jetez toujours un œil aux ports disponibles sur votre machine avant de finaliser votre achat
Durabilité et sécurité : les gardiens de vos données

La vitesse et la capacité, c’est bien beau. Mais à quoi bon si vos données sont à la merci du premier pépin ? Votre disque dur externe n’est pas qu’une simple boîte de rangement ; c’est le coffre-fort de vos souvenirs, de vos projets, bref, d’une partie de votre vie.
Penser à la solidité et à la sécurité dès le départ, c’est s’offrir la meilleure des assurances. Que ce soit contre une chute malencontreuse sur le carrelage ou contre un accès non autorisé à vos fichiers, ces deux aspects sont les gardiens silencieux de votre univers numérique.
La robustesse, un bouclier indispensable
Quand on parle de durabilité, on pense tout de suite aux chocs. Un disque qui vous glisse des mains ne devrait jamais rimer avec la perte de toutes vos données. C’est précisément là que la conception du boîtier et certaines certifications font toute la différence.
Certains modèles sont clairement taillés pour l’aventure (ou pour les plus maladroits d’entre nous !). Ils se parent de coques renforcées en caoutchouc et affichent des certifications de résistance qui sont bien plus que de simples arguments marketing.
Un indice de protection, comme la norme IP67, vous garantit que le disque peut supporter une immersion temporaire dans l’eau et qu’il est complètement hermétique à la poussière. C’est un gage de tranquillité d’esprit pour ceux qui travaillent souvent en extérieur ou qui voyagent beaucoup.
Au-delà de ces normes, la durée de la garantie constructeur est un excellent indicateur. Une garantie de trois à cinq ans est souvent le signe d’un appareil conçu pour durer, fabriqué avec des composants de meilleure qualité. Voyez ça comme un investissement sur le long terme.
Le chiffrement, la clé de votre jardin secret
Protéger ses fichiers des chocs, c’est une chose. Les protéger des regards indiscrets en est une autre, tout aussi cruciale. Si vous transportez des informations sensibles – documents professionnels, données clients, ou même des photos de famille – le chiffrement n’est plus une option. C’est une nécessité.
Pour cela, deux grandes approches existent :
- Le chiffrement matériel (AES 256 bits) : C’est la solution la plus solide, le nec plus ultra. Le cryptage est géré par une puce dédiée, directement intégrée au disque. Totalement indépendant de votre ordinateur, il est transparent à l’usage et quasiment inviolable. L’accès se fait généralement par mot de passe, empreinte digitale ou même via une application sur votre smartphone.
- Le chiffrement logiciel : De nombreux disques sont livrés avec un petit logiciel pour configurer une protection par mot de passe. C’est une bonne première barrière, mais elle est considérée comme moins sécurisée que le chiffrement matériel. Des outils intégrés à votre OS, comme BitLocker (Windows) ou FileVault (macOS), peuvent aussi faire l’affaire.
Pour des données vraiment sensibles, n’hésitez pas : privilégiez un disque avec chiffrement matériel AES 256 bits. C’est le standard de sécurité utilisé par les gouvernements et les banques. Pour des sauvegardes personnelles moins critiques, une solution logicielle peut très bien suffire.
Aligner sécurité et budget : le juste milieu
Évidemment, ces options de robustesse et de sécurité ont un prix. Un disque externe certifié IP68 avec chiffrement matériel sera forcément plus cher qu’un modèle standard de même capacité. La vraie question est : quelle valeur accordez-vous à la sécurité de vos données ?
Heureusement, le marché offre une gamme de produits très large, capable de répondre à tous les profils. Les SSD externes, de plus en plus abordables, combinent déjà une excellente résistance naturelle aux chocs avec des vitesses élevées. Les modèles de 1 ou 2 To sont souvent parfaits pour la plupart des utilisateurs nomades. Pour les créateurs de contenu ou les gros archiveurs, des disques durs de 12 To ou plus gardent tout leur intérêt.
Cette diversité montre à quel point il est important de bien cerner ses besoins. Pour approfondir le sujet, n’hésitez pas à découvrir ce comparatif détaillé des capacités de disques durs externes sur Webmaster Aquitaine.
Voici quelques repères pour vous aider à y voir plus clair :
| Niveau de besoin | Budget indicatif (pour 2 To) | Recommandation |
|---|---|---|
| Usage personnel basique | 70 € – 100 € | Un bon SSD portable standard fera l’affaire. |
| Professionnel nomade | 120 € – 180 € | Investissez dans un modèle avec coque renforcée et certification IP. |
| Données très sensibles | 200 € et plus | Le chiffrement matériel AES 256 bits est non négociable. |
Au final, choisir un disque dur externe, c’est trouver le bon équilibre. Évaluez honnêtement les risques auxquels vos données sont exposées et investissez en conséquence. Un petit surcoût aujourd’hui pourrait bien vous éviter une catastrophe demain.
Votre checklist avant de passer à la caisse
Voilà, nous arrivons au bout de ce parcours pour trouver le disque dur externe parfait. Vous avez décortiqué les technologies, soupesé les capacités et déchiffré les différentes connectiques. Pour être sûr de ne rien oublier avant de valider votre panier, voici une petite liste toute simple. Prenez deux minutes pour y jeter un œil, c’est votre dernier rempart contre un achat que vous pourriez regretter.
Considérez cette liste comme un résumé des points essentiels de ce guide. Chaque réponse vous rapprochera un peu plus du disque qui deviendra le gardien fidèle de vos données pour les années à venir.
Les questions à se poser une dernière fois
Prenez un instant pour répondre sincèrement à chaque point. C’est ce petit moment de réflexion qui garantira que le produit choisi colle vraiment à vos besoins, et pas seulement à une fiche technique alléchante.
- À quoi va-t-il me servir, concrètement ? Est-ce que ce sera pour des sauvegardes automatiques qui tournent tranquillement dans leur coin (un HDD de bureau fera très bien l’affaire) ? Ou plutôt pour trimballer et travailler sur de gros fichiers tous les jours (là, un SSD portable devient quasi obligatoire) ?
- Technologie : la vitesse ou le prix d’abord ? Si chaque seconde est précieuse pour vous, le coût supplémentaire d’un SSD est un excellent investissement. Mais si votre budget est plus serré et que votre but est d’archiver un maximum de données, le rapport capacité/prix d’un HDD reste tout simplement imbattable.
- Capacité : de combien de place ai-je besoin aujourd’hui, et dans deux ans ? Ne vous limitez pas à vos fichiers actuels. Essayez d’anticiper l’évolution de vos besoins. Une bonne règle du pouce consiste à viser au moins le double de ce qu’il vous faut dans l’immédiat pour avoir l’esprit tranquille.
Voyez l’achat de votre disque dur comme un investissement. Dépenser un peu plus aujourd’hui pour un modèle plus grand ou plus rapide vous évitera souvent de devoir en racheter un autre plus tôt que prévu.
Les derniers détails qui font la différence
Une fois que l’usage, la technologie et la capacité sont clairs dans votre tête, il reste quelques petites vérifications pour éviter les mauvaises surprises au déballage.
- Compatibilité des ports : Jetez un œil aux ports de votre ordinateur. Avez-vous des ports USB-C ou Thunderbolt pour vraiment tirer parti de la vitesse d’un disque performant ? N’oubliez pas qu’un disque très rapide branché sur un port lent sera forcément bridé.
- La mobilité, c’est important ou pas ? : Si vous pensez vous déplacer avec votre disque, même de temps en temps, un modèle portable de 2,5 pouces qui s’alimente via son câble est le choix logique. Un disque de bureau de 3,5 pouces avec son gros bloc d’alimentation est fait pour rester sur… eh bien, un bureau.
- Quel est mon budget maximum ? : Fixez-vous une limite. Le marché est tellement vaste qu’il y a toujours une très bonne option dans votre gamme de prix, à condition d’avoir bien défini vos priorités avant de chercher.
En parcourant cette petite liste, vous avez passé en revue tous les points cruciaux. Vous êtes maintenant prêt à faire un choix éclairé, celui d’un disque dur externe qui ne vous laissera pas tomber.
On répond à vos dernières questions
Même avec toutes les cartes en main, il reste souvent quelques petites interrogations qui nous freinent avant de passer à la caisse. C’est tout à fait normal ! Démystifions ensemble les points qui vous posent encore question.
J’ai compilé ici les doutes les plus fréquents pour vous apporter des réponses claires, nettes et sans détour.
Un disque dur externe, ça dure combien de temps en vrai ?
Tout dépend de la technologie sous le capot. Un bon vieux HDD mécanique, avec ses plateaux qui tournent et sa tête de lecture, a une espérance de vie d’environ 3 à 5 ans si vous l’utilisez régulièrement. C’est une mécanique de précision, donc forcément plus sensible à l’usure et aux chocs.
Un SSD, lui, c’est une autre histoire. Comme il n’a aucune pièce en mouvement, il ne s’use pas de la même manière. Sa longévité se calcule en volume de données écrites (les fameux TBW, ou Téraoctets écrits) et pour un usage classique, on dépasse allègrement les 5 ans. Un bon réflexe : regardez la durée de la garantie constructeur, c’est souvent un excellent indice de la confiance qu’ils ont dans leur produit.
Est-ce que je dois formater mon disque dur externe tout neuf ?
La plupart des disques arrivent déjà prêts à l’emploi, souvent formatés en exFAT pour fonctionner un peu partout. C’est pratique, mais je vous conseille vivement de prendre deux minutes pour le reformater en fonction de votre ordinateur.
- Si vous êtes sur Windows : optez pour le format NTFS.
- Si vous êtes sur Mac : le format APFS sera le plus performant.
Ça ne prend vraiment pas longtemps et c’est la garantie d’avoir des performances optimales et une intégration parfaite avec votre système.
Pensez au formatage comme à la préparation des fondations avant de construire une maison. C’est une étape simple mais essentielle pour s’assurer que tout fonctionnera de manière stable et efficace par la suite.
Le SSD externe, c’est vraiment si rapide que ça ?
Oui, et le mot est faible ! La différence avec un HDD est tout simplement bluffante, vous le sentirez dès la première seconde. Un SSD externe peut être de 5 à 20 fois plus rapide qu’un disque dur traditionnel.
Pour vous donner une idée, un transfert de gros fichiers qui vous prenait plusieurs longues minutes sur un HDD se fera en quelques secondes à peine avec un SSD. Si vous comptez travailler directement depuis le disque (pour du montage vidéo 4K, par exemple), ce n’est même plus une option, c’est une nécessité.
Et si jamais un accident arrive et que vous perdez des données, pas de panique, il existe des solutions. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre avis détaillé sur le logiciel Stellar Data Recovery, qui peut faire des miracles pour récupérer des fichiers effacés.














